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CENTRAFRIQUE NEWS --CENTRAFRIQUE OP

Photo de centrafrique

centrafrique

Description :

Espace dédié aux Centrafricains qui refutent la desespérance sociale économinique et politique. A la recherche du feed back afin de trouver ensemble les solutions concrètes au développement de notre pays

Face à la gabégie, l'irresponsabilité de nos dirigeants successifs, la haine méprisive l' ethnicisme de nos politiques, le degré zéro du non encore savoir de nos militaires de la pratique démocratique a conduit le pays dans un marasme Socio économique sans pareil.

La jeune génération dite "PREDATEURS "aux dents longues participe activement à la descente aux enfers du pays en saignant à blanc et paupérisant ENCORE plus le peuple Centrafricain.
TOUS ENSEMBLES refutons la dérive de la mafiocratie étatisée et la barbarie des rebelles qui ne peuvent que nuire au RENOUVEAU CENTRAFRICAIN ESCOMPTE
RAYMOND BOMONGO

http://centrafrique.over-blog.com
http://www.devis-travaux-btp.over-blog.com
http://www.blogzone.fr/gestion/in.php?url_id=11533
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CREATION D'UNE FONDATION REBELLION ET PREUVES MATHEMATIQUES DU COMPLOT DU FMI ET DE LA BANQUE MONDIALE CONTRE LA RCA

COMITE PREPARATOIRE POUR LA MISE EN PLACE DE LA«FONDATION DIALOGUE NATIONAL MATHEMATIQUES-DEVELOPPEMENT ET DEMOCRATIE »
Tél.: 50 80 30/ 05 27 32

Bangui, le 21 juin 2006

A LA HAUTE ATTENTION DES HONORABLES DEPUTES DE LA NATION
S/C DE MONSIEUR LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE
-BANGUI-
Réf. FDN/MDD/0002

OBJET : CREATION D'UNE FONDATION, REBELLION ET PREUVES MATHEMATIQUES DU COMPLOT DU FMI ET DE LA BANQUE MONDIALE CONTRE NOTRE PAYS.

HONORABLES DEPUTES DE LA NATION,

Compte tenu de la crise économique persistante dont souffre notre cher pays et de la situation qui prévaut dans sa partie septentrionale, nous avons l'insigne honneur de vous informer de la prochaine création de la « Fondation-Dialogue-National-mathématiques développement et démocratie » en vous priant de bien vouloir trouver ci-joint son MANIFESTE qui a le mérite et la particularité de mettre à nu, mathématiquement, donc incontestablement, le complot ourdi depuis le début des années 1980 par le FMI et la Banque mondiale pour maintenir notre pays dans la pauvreté et la dépendance.

En effet, un an après la victoire de l'actuel Président de la République aux élections de mai 2005, plus de vingt (20) ans après le début du « Plan d'Ajustement Structurel » du FMI et de la Banque mondiale, plus de quarante (40) ans après la création du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), quel est l'état de notre pays que ces institutions sont censées aider afin qu'il sorte de la pauvreté ?

Evidemment, si notre pays est de nouveau confronté à une rébellion, certes injustifiée, c'est du fait de la pauvreté, économique, sociale, culturelle, idéologique et politique de notre pays. Et, le premier responsable de cette situation, ce n'est ni telle ou telle ethnie censée avoir eu à gouverner ce pays, ce n'est ni BOKASSA, ni DACKO, ni KOLINGBA, ni PATASSE et encore moins BOZIZE, mais d'abord le FMI et la Banque mondiale. C'est cela la vérité, que d'aucuns n'ignorent pourtant. Mais si personne n'en parle, c'est simplement parce notre démocratie est celle de la loi du silence, à la sicilienne, parce que notre classe politique compte très peu de patriotes et infiniment de lâches et d'aveugles politiques. Oui, le premier responsable du chaos de la RCA, c'est le FMI et la Banque mondiale.
En effet, Honorables Députés, depuis le début des années 1980, d'aucuns le savent, notre pays a perdu la maîtrise des trois instruments, des trois leviers qu'un gouvernement indépendant digne de ce nom manipule, traditionnellement, pour pouvoir atteindre les objectifs de politique économique et sociale qu'il s'est fixés.
Ces trois instruments de politique économique, faut-il le rappeler ici, c'est la politique budgétaire, qui nous est dictée par le FMI depuis le milieu des années 1980, la politique monétaire, exercée souverainement par la Banque de France depuis l'indépendance illusoire de 1960 et, enfin, la politique industrielle, qui nous est dictée depuis près de 25 ans par la Banque mondiale.
Aussi, convient-il de ne jamais perdre de vue que si le FMI et la Banque mondiale ont imposé à notre pays leur politique ultralibérale dite « plan d'ajustement structurel », leur objectif réel n'est point, loin s'en faut, de favoriser la croissance et le développement, mais d'obtenir le désengagement de l'Etat de la vie économique afin d'affaiblir notre pays pour qu'il soit plus dépendant que jamais, d'une part et, d'autre part, afin qu'il accepte de réduire ses charges pour pouvoir leur rembourser rapidement ses dettes extérieures, et cela, au détriment de ses propres priorités de développement: ce ne sont pas là des élucubrations, mais des constats scientifiques, objectifs, comme nous l'avons démontré mathématiquement dans ce MANIFESTE.

Les mêmes causes, disent les scientifiques, placées dans les mêmes conditions provoquent et ne peuvent provoquer que les mêmes effets, c'est-à-dire qu'en continuant de faire, aveuglement, oui, aveuglement confiance au FMI et à la Banque mondiale, nous risquons d'aggraver irrémédiablement la situation pour le moins alarmante de notre pays qui est déjà de nouveau confronté à une rébellion et, surtout, au désespoir. C'est dire que, malgré les trente (30) milliards de F CFA inscrits au budget de l'Etat en cette année 2006 pour payer la dette extérieure, soit presque 50 % des ressources propres de l'Etat, somme qui aurait dû servir à créer des banques et des industries pour forcer la croissance d'abord afin de pouvoir mieux payer plus tard nos fameuses dettes, bientôt l'on va nous répandre l'idée que ce sont les dignitaires de l'ethnie du chef de l'Etat actuel qui ont volé tout l'argent du pays, alors que, en réalité, c'est le FMI qui nous saigne, les détournements des dignitaires de notre pays, de tout temps, étant insignifiants, dérisoires!

Pire, pratiquement tout le monde, avec en tête la France, avait soutenu par ailleurs l'idée que le Diable, incontestablement, c'était Patassé, et c'est parce qu'il était alors au pouvoir que ni le FMI, ni la BIRD, ni la France ne pouvaient aider notre pays.
Maintenant que le peuple s'est mobilisé et a réussi à chasser le Diable, notre pays est toujours confronté, avant, pendant et après la Transition aux pires difficultés. Et le prétexte, tout trouvé et assez grotesque, était que le « Régime de transition était un pouvoir issu d'un coup d'Etat et qu'il faudrait attendre un nouveau gouvernement issu d'élections libres, démocratiques et transparentes pour avoir des aides substantielles».

Et il y a eu des élections, il y a eu un Président élu et, sauf erreur de notre part, ce Président est notre frère François BOZIZE et il n'est ni fou, ni le Diable, ni antifrançais, ni un menteur. Mieux, son rival électoral du second tour, notre frère Martin ZIGUELE, avait fait preuve, il faut le reconnaître, d'un fair-play politique magnanime en acceptant les résultats proclamés.

Curieusement, au lieu de déverser sur notre pays, non pas une aide gratuite mais plutôt des investissements massifs et simultanés dans tous les secteurs à hauteur de cinq (5) milliards de dollars par an sur quinze (15) ans, soit un taux d'investissement de 500% de notre PIB, soit un taux de croissance de 166% la première année, ce qui nous permettrait en quinze (15) ans de sortir de la pauvreté avec un revenu par habitant de plus de 5.000 dollars U.S.(voir Tableau III ci-joint) ou, mieux encore, des investissements plutôt de dix (10) milliards de dollars par an, soit un taux d'investissement de mille pour cent (1.000%) la première année et donc un taux de croissance de 333% la première année (260% en 1996 en Guinée équatoriale, voir Manifeste, Tableau IV), ce qui nous permettrait, mathématiquement, de sortir de la pauvreté d'ici dix (10) ans avec un PIB par habitant supérieur à 5.000 dollars, la France, malgré des liens presque séculaires d'amitié, a cru devoir octroyer au nouveau Président élu qu'une aide budgétaire de quatre (4) millions d'euros, soit 2,6 milliards de F CFA.

Et aucun leader de parti politique, aucun Député, aucun ministre, aucun intellectuel, n'a cru bon de dénoncer cette politique d'extermination à petit feu du peuple par le FMI et la Banque mondiale, et cela, parce que tout le monde a peur de se faire tuer, comme Barthélemy BOGANDA, Patrice Emery LUMUMBA (Congo Kinshasa), Ruben UM NYOBE, Félix MOUMIE(tous deux du Cameroun), Marien NGOUABI (Congo Brazzaville) et Thomas SANKARA (Burkina Faso) ou encore d'être écarté du pouvoir, comme Abel GOUMBA, Modibo KEITA (du Mali) et Mamadou DIA (du Sénégal).
Faut-il rappeler ici qu'au Président PATASSE, après sa victoire aux élections en 1993, la France n'avait offert que 2,5 milliards de F CFA d'aide budgétaire, et à GBAGBO, en Côte d'Ivoire, plutôt 80 milliards de F CFA après sa victoire aux élections d'octobre 2000 ? Et, quand PATASSE avait protesté, n'a-t-il pas été traité d'antifrançais ?

Pour l'instant, le Président BOZIZE n'a rien dit, mais quand il se fâchera, nous l'espérons en tout cas, dans l'intérêt supérieur de la nation, va-t-on dire qu'il est antifrançais lui aussi?

Et, Honorables Députés de la Nation, que peut un Président, fut-il démocratiquement élu, si les intellectuels, les partis politiques, les ministres, les Députés, en commençant par ceux de sa majorité, ne font pas bloc derrière lui pour défendre l'intérêt national ?

Après, l'on va s'étonner de l'aggravation de la crise économique et l'on va dire que le Président actuel est un Démon et qu'il faut le remplacer, de même que BOKASSA, DACKO, KOLINGBA et PATASSE furent, tour à tour, diabolisés puis chassés du pouvoir. Non, trop c'est trop, ce qui doit changer, c'est la politique économique et sociale ultralibérale imposée à ce pays par le FMI et la Banque mondiale, avec la complicité indéniable de nos oncles français.
La France, notre amie, dit-on, de tous les jours, devrait par ailleurs changer sa politique de coopération et faire ici ce que les Etats-Unis ont toujours fait en Israël, c'est-à-dire octroyer à notre pays une aide budgétaire d'au moins trois (3) milliards de dollars, chaque année, accompagnée d'investissements massifs dans tous les secteurs, à hauteur d'au moins cinq (5) milliards de dollars l'an.

Economiquement et financièrement, la France, incontestablement, en est capable, avec son PIB de 1800 milliards de dollars U.S. et son budget de 600 milliards de dollars U.S.: alors, pourquoi ne le fait-elle pas?

Parce que nous ne l'avons jamais demandé, tout simplement et tout bêtement : c'est donc de notre faute à nous-mêmes, pas celle de la France ! De même, Elie DOTE n'a jamais compris que l'arme idéale contre une rébellion, c'est les hélicoptères de combat et, pire, non seulement il a accepté malgré tout de devenir Premier ministre, mais il n'a jamais demandé à nos oncles français des hélicoptères de combat! A qui la faute?

Cependant, honorables Députés, comment la France, notre amie de tous les jours, peut-elle tolérer, peut-elle oser tolérer une rébellion contre un pouvoir élu qui n'a pas encore fait un (1) an de gouvernement ? En effet, la meilleure arme contre toutes formes de rébellion, c'est une lapalissade, c'est les hélicoptères de combat! Et, honorables Députés, posez-vous la question de savoir pourquoi la France, notre amie de tous les jours qui a plus de 372 hélicoptères de combat ne peut-elle pas prêter, vendre à crédit ou offrir, oui, offrir, car c'est dans les moments difficiles que l'on découvre ses vrais amis, ne fut-ce que de deux (2) à cinq (5) hélicoptères de combat à notre pays?

La RCA, Ô pays de BOGANDA, de KARINOU, de Barom GBAKIE, du docteur IDDI LALA et de YANGONGO-BOGANDA va-t-elle devenir un nouveau Tchad qui ne vit que de rébellions depuis l'indépendance, ou veut-elle, peut-elle, rester proche d'un pays comme le Sénégal ou le Cameroun qui ignorent les coups d'Etat et dont on connaît le succès relatif sur le plan économique ?

Quand nous condamnons le recours à la rébellion, ce n'est pas pour plaire au Président de la République comme le prétendent certains, mais c'est au fond parce que ces rébellions dans le nord de notre pays bénéficient de soutiens étrangers à peine voilés, d'une part; d'autre part, parce que ces rébellions ont été fabriquées de toutes pièces pour déstabiliser le régime actuel qui a réussi là où ont échoué les régimes précédents: en effet, le pouvoir actuel, malgré tout ce que l'on peut dire, a réussi ce que nous avions en vain préconisé aux régimes KOLINGBA et PATASSE, à savoir l'exploitation industrielle de notre diamant, telle que nous l'avions exposée dans la lettre ouverte relative à notre grève de la faim du 1er mai au 30 juin 2000, d'une part et, d'autre part, parce que le régime actuel a réussi à convaincre nos amis chinois de créer sur place une cimenterie, ce que la France n'a pas été capable de faire ici depuis l'indépendance.

Pour cela et même rien que pour cela, il conviendrait de ne pas chercher à renverser ce régime par la force des armes. Et cela, même s'il est vrai qu'il était lui-même arrivé au pouvoir par la force des armes, mais, bien entendu, avec, à l'époque, l'accord de la très grande majorité du peuple.

Aussi, est-il urgent de dialoguer avec l'opposition armée, et dialoguer avec elle ne doit pas et ne peut pas être interprété comme un signe de faiblesse. De toute façon, les tenants de cette rébellion, c'est soit PATASSE lui-même, soit des patassistes et nous savons tous ce que ces derniers ont fait en dix (10) ans de pouvoir chaotique dans ce pays. C'est dire que si dialogue il y a, ce serait pour trouver un consensus sur la meilleure manière de consolider la démocratie et l'Etat de droit, surtout pour déterminer la stratégie la plus performante, en dehors du PAS du FMI, qui nous permettrait d'obtenir enfin une forte croissance afin de sortir rapidement de la pauvreté tout en instituant, par ailleurs, des garde-fous contre le tribalisme dans la répartition des hautes fonctions de l'Etat, comme proposé ci-dessous.

Et, si la rébellion n'arrivait pas à étayer, lors de ce dialogue, les raisons structurelles qui l'ont poussée à prendre les armes, si la rébellion ne fait pas preuve de patriotisme et de réalisme politique, alors, en ce moment là, le pouvoir élu en place ne pourra que prendre ses responsabilités et toute la nation sera son témoin, voire son avocat.

Mais, dans un premier temps, la première des choses à faire, c'est de dialoguer, de préférence à trois : le gouvernement, l'opposition armée et l'opposition politique. Car seules de telles négociations permettraient de connaître les motifs de la rébellion qui n'a pas forcément raison mais qui a forcément des raisons que la nation et le gouvernement doivent connaître.

Faut-il rappeler ici que pour avoir défendu la thèse du dialogue entre le pouvoir et la rébellion dans la presse, nous nous sommes fait beaucoup d'ennemis, aussi bien du côté du pouvoir que des patassistes, chaque camp osant nous soupçonner de rouler pour l'autre ?

Si le bon sens était vraiment la chose la mieux partagée en ce bas monde, alors comment oser penser que nous roulons pour PATASSE alors que nous n'avons, ni de près ni de loin, profiter de son passage au pouvoir et l'avions plutôt combattu ?

Si le bon sens était réellement la chose la mieux partagée en ce bas monde, le pouvoir actuel, au lieu de nous soupçonner de lui être hostile, aurait mieux fait de comprendre que nous ne l'avons jamais combattu et, au contraire, nous ne faisons que lui conseiller ce qui est bon pour le pays et surtout pour sa propre survie?
Faut-il rappeler ici, honorables Députés, que lorsque de rares dignitaires du régime déchu se battaient pour convaincre PATASSE de ne pas faire arrêter le Général BOZIZE et, plus tard, lorsqu'ils lui ont demandé de négocier avec la rébellion du même Général, ceux qui se disaient plutôt des « faucons » les ont combattus violemment et ont même tenté de faire croire à PATASSE que ces « colombes » étaient les complices de l'ancien chef d'Etat major ? Aujourd'hui, ces faucons ont tous fui ou bien sont devenus, curieusement, des KNK, près à trahir le Général BOZIZE si jamais il venait à perdre le pouvoir à son tour.
Si nous voulons éviter de devenir un nouveau Tchad, avec des rébellions qui n'en finissent pas, nous devons tout faire pour arrêter cette subversion armée. Et, le meilleur moyen d'y parvenir, c'est d'abord de dialoguer avec la rébellion, ensuite de réviser la Constitution pour instaurer la bipolarisation de notre vie politique sur des bases idéologiques. Car, notre profonde conviction est qu'il y a une puissance extra africaine derrière cette rébellion avec pour objectif d'essayer de paralyser l'industrialisation de l'exploitation de notre diamant par la DE BEERS; et cela, afin de maintenir notre pays dans la précarité et donc dans la dépendance.

En effet, ce que ce régime a conclu avec la société sud-africaine DE BEERS, beaucoup l'ignorent, c'est de produire un (1) million de carats de diamants bruts par mois, soit douze (12) millions de carats l'an, contre seulement 500.000 carats l'an actuellement, ce qui représenterait quelques mille huit cents (1.800) milliards de F CFA l'an au bas mot, avec le carat brut à 150.000 F CFA et plus de 6000 emplois à la clef.

Et, puisque des patriotes se sont battus farouchement au niveau du ministère des mines pour obtenir, contre l'avis des vampires du FMI et de la Banque mondiale, que l'Etat soit actionnaire à hauteur de 45% dans la société « DE BEERS CENTRAFRIQUE » qui va être créée et qui va lancer cette exploitation industrielle de notre diamant, ce qui représenterait pour l'Etat plus de 750 milliards de F CFA (1,5 milliard de dollars U.S.) l'an, dividendes, impôts et taxes compris, les grands comploteurs internationaux que sont le FMI et la Banque mondiale, avec la complicité honteuse et inavouable de quelques pays jaloux et sorciers ont décidé de punir, oui de punir, notre cher pays.
Honorables Députés, le patriote, c'est celui qui aime son pays plus que son parti et son parti plus que sa famille: à ce titre, nous n'avons pas besoin d'attendre que notre parti soit au pouvoir pour défendre les intérêts de notre pays. C'est vous dire que cette rébellion actuelle n'a pas été créée contre François BOZIZE ou contre son régime, mais contre la RCA, contre notre bien-être, contre l'avenir de nos enfants et, derrière elle, Dieu nous est témoin, il y a une main étrangère: aussi, nous devons tout faire pour l'arrêter en cherchant d'un côté à parler fraternellement avec nos frères rebelles, de l'autre, en dotant notre pays d'au moins deux hélicoptères de combat, même si pour cela, il faut le dire, nous devons pactiser avec Satan.

En effet, cette rébellion n'a pas seulement pour objectif de renverser un homme et/ou un régime, mais elle est aussi et surtout destinée à briser tout effort de décollage de la RCA; et cela, dans la mesure où, en France, par exemple, bien qu'il y ait des opposants férocement hostiles au Président français, Noël MAMERE, Henri EMMANUELLI et Laurent FABIUS, entre autres, à gauche et, à droite, Jean-Marie LEPEN, Philippe de VILLIERS et François BAYROU, pour ne citer que ceux-là, jamais ces derniers n'oseraient recourir à la lutte armée qu'ils savent pertinemment contraire à l'intérêt de la France: dès lors, puisque nous avons tous opté pour la démocratie en 1991 puis lors du référendum de novembre 2004, alors pourquoi ne pas faire de l'opposition sans recourir aux armes ? L'opposition, avec le professeur Abel GOUMBA en tête, avait-elle dû recourir aux armes pour obtenir le départ du Président KOLINGBA qui était lui aussi un Général ?

Pour paraphraser un membre du Bureau du Dialogue national qui avait dit, avec lucidité et magnanimité, à la tribune de ce forum politique, en octobre 2003, « qu'il faut laisser BOZIZE terminer Sa Transition en paix », nous dirons qu'il vaut mieux faire plutôt de l'opposition pacifique et constructive dans une démocratie de surcroît fragile sans recourir aux armes, et cela, dans l'intérêt supérieur de la nation.

Si vous voulez encore une preuve, honorables Députés, qui atteste que cette rébellion dans le nord de notre pays est un complot honteusement ourdi contre notre prochaine sortie de la pauvreté grâce à l'industrialisation de l'exploitation de notre diamant, alors, la voici : lorsque le Général BOZIZE avait lancé sa rébellion, en 2001, ce n'était pas le v½ux d'une région, d'un parti, d'une ethnie ou d'un groupuscule de nostalgiques et de comploteurs, mais le reflet des aspirations de plus de 90% des Centrafricains, d'une part et, d'autre part, le Général BOZIZE l'avait fait à visage découvert, convaincu qu'il défendait l'intérêt national et que le peuple était avec lui.
Aujourd'hui, par contre, que constatons-nous ? Que cette rébellion est condamnée par tous, y compris ceux qui sont soupçonnés, à tort ou à raison, de l'avoir créée, notamment l'ex-Président PATASSE et Jean-Jacques DEMAFOUTH : c'est dire combien ce qui se trame dans le nord de notre pays est donc honteux et contraire à l'intérêt supérieur de la nation!
Mais, curieusement, et c'est le moins que l'on puisse dire, le Président de l'Assemblée nationale, Célestin Leroy GAOMBALET et le Premier ministre, Elie DOTE, apolitiques qu'ils sont, ignorants donc le prix payé par les patriotes et les démocrates jusqu'en 1991 pour obtenir le rétablissement de la démocratie, n'ont pas trouvé mieux à faire que de se taire en laissant le Président BOZIZE monter seul au créneau, attestant donc, une fois de plus, qu'ils ont en main des responsabilités qui les dépassent, qu'ils ne méritent point et qu'ils sont, par ailleurs, prêts à composer avec la rébellion si celle-ci arrivait à prendre le pouvoir à Bangui.

Face à cette situation, pour le moins révoltante, nous avons l'honneur de vous informer que nous sommes en train de rechercher des patriotes désireux de siéger au Comité Préparatoire pour la création de notre Fondation CONTRE LES COUPS D'ETAT, LES REBELLIONS ET LE DIKTAT DU FMI ET DE LA BANQUE MONDIALE et serions heureux de vous compter parmi nous.

En effet, vous voudrez bien noter qu'un certain nombre de personnalités de notre pays avaient émis, dès la fin du DIALOGUE NATIONAL, l'idée de la création d'une Association des anciens du Dialogue National pour défendre en permanence « l'esprit dit du Dialogue National », c'est-à-dire pour s'opposer aux coups d'Etat, aux rébellions et au diktat du FMI qui se moque de nous en nous prenant, tous, pour des demeurés.

Et, suite aux appels que nous avons récemment lancés dans la presse pour soutenir l'idée de la création d'un Front Populaire apolitique contre les rébellions, les coups d'Etat, le sous-développement, le diktat du FMI et pour un DIALOGUE PERMANENT entre tous les acteurs politiques de notre pays, y compris la rébellion, de hauts cadres et des anciens du Dialogue National ont finalement saisi cette occasion pour nous demander plutôt la création d'une FONDATION, organisation également apolitique.

Ainsi, l'objectif de la Fondation « DN-MDD » sera, en matière de progrès de la démocratie, d'obtenir la révision de la Constitution pour :

1-Moderniser notre vie politique en instituant sa bipolarisation, avec:
-soit un parti de Gauche (le parti socialiste centrafricain, sur le modèle du parti socialiste français), et un parti de Droite (le parti libéral);
-soit deux partis de Gauche (le parti socio démocrate et le parti socialiste), d'un côté et, de l'autre, deux partis de Droite (le parti libéral et le parti centriste), afin d'endiguer voire d'éradiquer progressivement mais rapidement les considérations ethniques et régionalistes de la vie politique et des choix des électeurs;

2-Créer un Sénat de deux membres par Région et deux pour la seule ville de Bangui, soit au total trente deux Sénateurs(âgés d'au moins quarante (40) ans et au moins titulaires d'un BAC+5) dont le Président de la République ne peut dissoudre la chambre par Décret et qui, en temps de crise, pourraient en conséquence librement défendre des positions courageusement patriotiques et sans crainte;

3-Instaurer le droit pour chaque citoyen et chaque association d'utiliser librement les médias publics pour inciter l'ensemble de la société à veiller constamment à ce que toutes les forces vives de la nation soient permanemment prêtes pour s'opposer à toutes tentatives de prise de pouvoir par la force et à pratiquer systématiquement la désobéissance civile jusqu'à la chute de tout pouvoir issu d'un coup de force après la Constitution de 2004, le recours unique, bien entendu, devant être des élections anticipées en cas de crise grave;

4-Disposer qu'il ne peut y avoir plus de deux (2) membres du Gouvernement issus de la même Région que le Président de la République, ni par sa mère, ni par son père;

5-Instituer que ni le Président de la République, ni le Président du Sénat, ni le Président de l'Assemblée Nationale, ni le Premier ministre, ni aucun ministre n'a le droit d'avoir plus de deux originaires de sa Région dans son cabinet;

6-Prévoir qu'il ne peut y avoir plus de deux Ambassadeurs, plus de deux Préfets, plus de deux Procureurs et/ou plus de deux Présidents de juridiction judiciaire de même niveau issus de la même Région que le Chef de l'Etat et/ou le Premier ministre, chef du Gouvernement;

7-Disposer que le Président du Sénat, celui de l'Assemblée Nationale, le Premier ministre, le Président de la Cour constitutionnelle, le Président de la Cour de Cassation, le Directeur de Cabinet du chef de l'Etat, le ministre des finances, le patron de la Banque Centrale, ceux des banques publiques et des entreprises publiques, le Directeur Général des impôts, le Directeur Général des douanes et le Directeur Général du Trésor ne peuvent être, en aucun cas, originaires de la même Région que le chef de l'Etat;

8-Prohiber le droit pour un candidat aux élections sénatoriales et/ou législatives de se présenter dans la Région d'origine de son père et/ou de sa mère;

9- Instituer que les officiers de la police, de la gendarmerie et ceux de l'armée ne peuvent, corps par corps, être, à plus de 10%, originaires de la même Région;

10-Faire fondre, en conséquence, tous les anciens partis politiques du pays dans les deux (2) ou quatre (4) partis politiques nouveaux et idéologiquement orientés dont il est question ci-dessus, en disposant notamment que le Leader de chacun d'eux est élu par ses organes dirigeants et que son successeur ne peut, en aucun cas, être originaire de la même Région que lui.

Et, en matière de stratégie de développement, la Fondation aura pour mission de convaincre la nation et les plus hautes autorités de l'Etat de ce qui suit :

1 - Non seulement le taux de croissance de 5% l'an préconisé par le FMI depuis le début des années 1980 avec sa stupide politique ultralibérale n'a jamais été atteint, mais, mathématiquement, même s'il l'avait été, avec parallèlement une population qui croît à hauteur de 2,5% l'an, même d'ici cent (100) ans, la RCA n'aurait alors, en appliquant la formule mathématique dite des suites géométriques à l'évolution de son PIB et de sa population(voir page 16 à 22 du Manifeste ci-joint) qu'un revenu par habitant de 2.716 dollars, ce qui attesterait que le pays serait encore pauvre, et cela, dans la mesure où il est universellement admis en économie du développement qu'il faut plus de 5.000 dollars par tête d'habitant pour être considéré comme un pays... qui n'est plus pauvre, donc un pays riche;

2- Le taux de croissance de 5% l'an proposé par le FMI n'est donc pas celui qu'il faut pour sortir notre pays de la pauvreté, mais un taux de 20% l'an en moyenne sur vingt (20) ans, un peu à l'instar de la Guinée équatoriale dont le décollage fulgurant résulta d'un taux de croissance de 260 % en 1996, de 57 % en 1997, de 21% en 1998 et, depuis lors, de 16 à 17 % l'an en moyenne; et cela, grâce à des investissements massifs (3,7 milliards de dollars) dans le pétrole et non à des prêts insignifiants de cinq (5) milliards de F CFA l'an comme ceux que le FMI et la Banque mondiale ont l'habitude de nous accorder;

3- Et, mathématiquement toujours, selon les meilleurs travaux des plus éminents spécialistes de l'économétrie, pour atteindre un taux de croissance donné, il faudrait un taux d'investissements trois fois plus élevé, c'est-à-dire que, pour obtenir le taux de croissance salutaire de 20% qui est seul susceptible de sortir la RCA de la pauvreté en 20 ans, il faudrait un taux d'investissement égal à 60% de notre PIB, soit quelques 300 milliards de F CFA d'investissements la première année;

4-Et, avec un tel taux de croissance et de tels investissements, mathématiquement toujours, au bout de vingt (20) ans, notre pays aura un PIB de 38,3 milliards de dollars, avec parallèlement une population de 6,7 millions d'habitants et donc un revenu par habitant de 5.716 dollars, attestant que la RCA, certes encore sous-développée, serait devenue un pays riche (Voir Manifeste, page 21 et suivantes).
Aussi, il serait judicieux que notre Fondation ait tous les anciens Délégués du DIALOGUE NATIONAL, tous les anciens dignitaires de la Transition, tous les anciens Conseillers du CNT, tous les Leaders de parti politique, tous les Leaders des syndicats, des organisations de défense des droits de l'homme, tous les patrons de presse, tous les Députés, anciens Députés et anciens ministres comme« MEMBRES FONDATEURS ».

A cet effet, nous avons l'honneur de vous prier très respectueusement, d'ores et déjà, de demander au Premier ministre et à son Gouvernement de vous démontrer, mathématiquement, que les quatre (4) points ci-dessus (pages 7 et 8) sont faux : dans le cas contraire, il faudrait leur demander pourquoi faut-il alors continuer à appliquer la politique d'ajustement structurel du FMI qui, objectivement, même d'ici cent (100) ans, ne pourra nullement nous sortir de la pauvreté ?

Faut-il rappeler ici et par ailleurs que même Joseph STIGLITZ, professeur d'économie politique à Harvard (la Sorbonne américaine), est férocement contre la politique d'ajustement structurel que le FMI impose à nos pays pauvres, comme il l'a si brillamment étayé dans ses derniers livres (« LA GRANDE DESILLUSION » et « QUAND LE CAPITALISME PERD LA TETE ») aux Editions Fayard ?
Faut-il préciser ici que ce génie est...Blanc, prix Nobel d'économie, ancien Vice-président de la Banque mondiale (et avait démissionné pour protester contre les recettes ultralibérales du FMI) et...tenez-vous bien, il fut Conseiller économique de l'homme le plus puissant du monde, le Président CLINTON ?
Faut-il préciser, en outre, que l'illustre Président Nelson MANDELA lui aussi est hostile aux élucubrations du FMI ?
Pour ce faire, la Fondation, une fois qu'elle se sera constituée, ne manquera pas de vous demander très respectueusement de voter une Loi pour engager véritablement une guerre contre la pauvreté et le sous-développement, notamment en rétablissant l'impôt comme recommandé par le Dialogue National, mais pas sous la forme de l'impôt de capitation, mais plutôt de l'impôt sur le revenu des personnes physiques(voir Manifeste ci-joint), ce qui, selon nos calculs contenus dans ce Manifeste, représenterait quelques deux cents (200) à deux cents quarante (240) milliards de F CFA l'an de ressources fiscales supplémentaires au profit du Trésor public!

Pour motiver les deux millions (2.000.000) de citoyens âgés de 21 à 61 ans (qui travaillent dans le secteur informel sans payer d'impôt sur le revenu) à déclarer leur revenu et à payer sur ceux-ci un impôt de 10 à 50 %, il conviendrait de prévoir des MESURES INCITATIVES dans la loi sur le rétablissement de l'impôt en disposant, entre autres, que:
1- La moitié de ces ressources nouvelles, soit cent vingt (120) milliards de F CFA, sera consacrée par l'Etat au paiement régulier des salaires à terme échu, des bourses d'études qui seront de douze (12) mois l'an et de 50 000 FCFA par mois et non plus de neuf (9) et au versement des pensions, chaque mois, et non plus chaque trimestre;

2- Sur cette première moitié, une enveloppe de vingt quatre(24) milliards de FCFA l'an devrait être affectée spécialement à une lutte sans merci contre l'insécurité chronique qui règne dans notre pays, notamment pour le recrutement de :
a) Quinze mille (15.000) nouveaux soldats qui seront basés par groupe de mille(1.000) dans chacune de nos quinze (15) nouvelles Régions (ex-préfectures) et, plus spécialement, dans les zones d'insécurité du nord de notre pays afin d'éradiquer durablement toutes velléités de rébellion dans cette Région tout en dialoguant avec nos frères qui ont pris les armes, nos frères qui n'ont pas raison mais qui doivent avoir leurs raisons et que seules des négociations permettraient de les connaître et d'y apporter des solutions politiques négociées pour pouvoir arrêter très tôt ces tueries fratricides de part et d'autre;
b) Quatre mille (4.000) nouveaux gendarmes qui seront affectés par groupe de cinquante (50) dans chaque sous-préfecture et PCA avec pour mission de se déployer par groupe de cinq (5) agents tous les dix (10) KM le long des routes nationales qui desservent leur Département (sous-préfecture) respectif pour mâter les fameux coupeurs de route dits ZARAGUINA;
c) Mille (1.000) nouveaux policiers de l'OCRB, avec en priorité ceux qui sont déjà des stagiaires ou auxiliaires, à raison de cent (100) dans chacun des huit (8) arrondissements de Bangui et cinquante (50) dans chacune des quatre (4) circonscriptions de Bimbo; ainsi, chaque soir, à partir de 19h00 jusqu'à 06h00, vingt (20) groupes de cinq (5) agents, soit 170 groupes anti-braquages seront disséminés dans tous les arrondissements de Bangui et de Bimbo, tous équipés de moyen de communication (talkie walkie) et spécialement dans les coins obscurs plus propices aux braquages.
Et cela, parce que sans sécurité, aucun progrès vers le développement n'est possible: or, et vous en conviendrez avec nous, Honorables élus de la Nation, jamais le FMI ne voudra entendre parler du recrutement et de l'intégration de ces 20.000 agents des forces de défense et de sécurité, mais vous avez, au nom du peuple, le pouvoir d'imposer cette politique au gouvernement, dans l'intérêt supérieur de la nation, avec l'appui du chef de l'Etat;

3 - L'autre moitié, soit environ cent vingt (120) milliards de F CFA aussi, serait reversée à nos Régions pour leur permettre de financer un vaste programme d'aides publiques à la création d'entreprises privées, à raison d'au moins cinq (5) milliards de F CFA par Région et par an;

4-Ce programme d'aides publiques à la création d'entreprises devrait permettre de créer au moins dix (10) entreprises par mois et par Région, soit 120 entreprises par Région et par an, soit 150 entreprises par mois dans tout le pays, soit 1800 entreprises au capital de cinquante (50) millions de F CFA chacune dans tout le pays, chaque année;

5-Au moins trente (30) milliards de f CFA devraient servir à créer trois (3) banques commerciales ayant une agence dans chaque arrondissement de Bangui et dans chaque Département (sous-préfecture et PCA), à raison de dix (10) milliards de F CFA par banque; le solde de quinze (15) milliards de F CFA servirait quant à lui à créer un Fond de garantie (voir Manifeste ci-joint) pour soutenir cette politique d'aides publiques à la création d'entreprises et d'emplois auprès des banques.

Honorables Députés de la nation, dignes fils du pays de BOGANDA, ne nous laissons plus berner par le FMI, la Banque mondiale et la BAD, car avec un minimum de cent (100) emplois créés par chacune de ces entreprises à créer au plus tard cinq (5) ans après sa création, cela représenterait quelques cent quatre vingt mille (180.000) emplois l'an, ce qui, en dix (10) ans, réduirait notre taux de chômage, actuellement de 98 %, à moins de 10%.
Et votre peuple, notre peuple, tant meurtri ces dernières années, vous en sera infiniment reconnaissant, notamment lors des prochaines élections, inexorablement.
Mais, compte tenu de l'état de misère actuel de nos populations, il est difficile de leur parler du rétablissement de l'impôt sans avoir lancé au préalable une grande campagne de conscientisation et sans avoir démarré au préalable cette salvatrice politique d'aides publiques à la création d'entreprises privées et donc d'emplois durables et déclarés dont il est question ci-dessus.

Or, justement, pour démarrer ce programme, non seulement il faut réorganiser la RCA en quinze (15) Régions, soixante quinze (75) Départements, trois cents (300) Cantons et environ mille cinq cents (1.500) communes toutes dotées d'un code postal sur le modèle français avec, dans chaque Région, un « Conseil Régional »de 35 membres et une « Direction Régionale du ministère du Plan »(quatre -4- fonctionnaires détachés), mais il nous faut au moins une enveloppe de trente (30) à soixante (60) milliards de F CFA : d'où la nécessité de demander voire d'imposer au FMI et à la Banque mondiale un MORATOIRE DE CINQ (5) à DIX (10) ans pour nous permettre de consacrer désormais les trente (30) milliards de F CFA de dettes extérieures que notre pays leur paie, chaque année, au financement de cette politique d'aides publiques à la création d'entreprises privées et d'emplois durables et déclarés avant d'oser demander aux 2,050 millions d'actifs de notre pays, âgés de 21 à 61 ans, de déclarer désormais leurs revenus et de payer sur ceux-ci des impôts de 20 à 50%, selon les revenus.
Ces démonstrations se fondant sur les mathématiques, sciences exactes par excellence, il est évident que l'intérêt national qui vous a toujours tenu à c½ur devrait vous amener, Honorables Députés de la nation, d'une part à examiner avec intérêt et avec la plus grande attention l'intégralité du contenu de ce Manifeste et, d'autre part, à prendre vos responsabilités, devant Dieu, devant l'histoire et devant la nation.

Pour ce faire, il est absolument indispensable, d'une part, de conclure une paix des braves, une paix des frères, avec la rébellion et, d'autre part, de mettre en place un Gouvernement de Concorde Nationale comprenant, de préférence, tous les partis de la Majorité représentés à l'Assemblée Nationale et, d'autre part, toutes les grandes sensibilités de l'opposition, le MLPC, le MDREC et le RDC notamment, mais aussi et surtout le FPP afin d'appliquer rapidement et efficacement ces réformes seules susceptibles de sortir notre cher pays, concrètement, mathématiquement, du chaos.

En prenant l'engagement de lancer cette courageuse et fructueuse politique avec l'ambition de créer ces cent quatre vingt mille (180.000) emplois l'an, il est évident que les pays amis de la RCA qui ne sont pas les complices du FMI, à savoir le Japon, l'Afrique du sud, la Libye, la Chine, pour ne citer que ceux-là, n'hésiteront pas à apporter leur soutien matériel, financier et technique, voire technologique, à ce GOUVERNEMENT DE CONCORDE NATIONALE qui ne serait que l'émanation ou le prolongement de l'esprit de consensus inspiré, à juste titre, par le chef de l'Etat depuis le 15 mars 2003.

Mais si chacun de vous se cramponnait, comme par le passé, sur des considérations de parti, d'ethnie ou d'intérêt personnel, parce que ce n'est pas son parti ou son ethnie qui est au pouvoir, si ethnie au pouvoir il y a, en laissant le FMI continuer à nous manipuler, vous ne pouvez pas imaginer le chaos dans lequel nous allons sombrer, à court terme, parole de patriote. Et votre responsabilité sera totale.
Honorables Députés, l'argent que l'on vous verse sous forme d'indemnités, vous le savez, c'est l'argent de la sueur du peuple, et vous avez le devoir de sauver ce peuple, vous avez le devoir d'aider le Président de la République en soutenant la mise en place d'un Gouvernement de concorde nationale, cette concorde sans laquelle les ennemis de la RCA vont continuer à nous manipuler et à nous diviser pour mieux nous piller et nous exterminer, gouvernement de concorde nationale qui va dire « ASSEZ » au FMI et à la Banque Mondiale en leur imposant un MORATOIRE de dix (10) ans tout en imposant la paix à la rébellion en l'intégrant dans sa composition.

Quant à la France, notre amie de tous les jours, ce Gouvernement doit lui demander deux hélicoptères de combat et lui proposer de financer un PLAN MARSHAL dit « PLAN BOGANDA » que nous allons adopter, avec de cinq (5) à dix (10) milliards de dollars d'investissements l'an, ce qui nous permettrait en dix (10) ou quinze (15) ans de sortir de la pauvreté avec un PIB de plus de 5.000 dollars par tête d'habitant.
Et si la France refusait, eh bien, qu'à cela ne tienne, vous avez le pouvoir d'imposer à ce gouvernement de CONCORDE NATIONALE de mettre fin à notre amitié nominale et de nous tourner vers l'Afrique du sud, la Libye, la Chine et les Etats-Unis: autrement, vous ne seriez alors que des traîtres, et les traîtres, vous le savez, méritent bien le châtiment que Dieu a toujours su leur réserver.
Honorables Députés, toutes ces vérités, c'est d'une évidence indéniable, sont connues de tous nos partis politiques, mais s'ils se taisent, c'est parce qu'ils se savent faibles face au FMI, à la Banque mondiale et à nos oncles français.
Et, s'ils sont faibles, incapables de mobiliser le peuple, incapables de dire haut et fort la vérité à la nation, c'est parce qu'ils sont tous petits et régionalistes, voire tribalistes. Ils sont faibles parce que trop nombreux, près de cinquante (50) pour à peine 4,1 millions d'habitants. Et, vous en conviendrez avec nous, il est plus facile de s'entendre à deux (2) ou à quatre (4) qu'à dix (10) ou à cinquante (50) : alors, pour mieux nous entendre et mieux défendre l'intérêt national, veuillez demander, demandons tous, ensemble, la révision de la Constitution pour instituer ce qui a été proposé plus haut, à savoir la suppression de tous les partis actuels qui ne sont que des factions claniques et instituons deux (2) partis de gauche et deux (2) de droite, tous subventionnés par l'Etat. Dans l'intérêt supérieur de la Nation.

En vous souhaitant une agréable lecture du Manifeste ci-joint de la Fondation qui met à nu, mathématiquement et incontestablement, le complot du FMI contre notre pays, nous vous souhaitons la bienvenue comme « membres fondateurs » de la Fondation en création, vous remercions d'emblée de l'intérêt et de l'attention qui seront réservés à la présente et vous prions de bien vouloir agréer, Honorables Députés de la nation, l'assurance de notre haute et patriotique considération. /.

AMPLIATIONS : Pour le COMITE PREPARATOIRE
1-S.E. le PR, C.E; Pour la création de la Fondation,
2-S.E. le PM, C.G; Son Président
3-Partis de la Majorité; Moammar BENGUE-BOSSIN
4-Partis de l'opposition;
5-Syndicats;
6-ODDH;
7-UJCA.



COMITE PREPARATOIRE POUR LA MISE EN PLACE DE LA
«FONDATION DIALOGUE NATIONAL
MATHEMATIQUES-DEVELOPPEMENT ET DEMOCRATIE »


LETTRE OUVERTE AUX HONORABLES DEPUTES DE LA NATION SUR CREATION D'UNE FONDATION, REBELLION ET PREUVES MATHEMATIQUES DU COMPLOT DU FMI ET DE LA BANQUE MONDIALE CONTRE NOTRE CHER PAYS





BANGUI, 21 JUIN 2006
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#Posté le mercredi 28 juin 2006 13:18

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